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17 février 2018 - Reykjavik
Vol pour Reykjavik - aéroport de Gatwick.
On s’est hâté pour beaucoup de choses récemment. Le rythme de nos vies nous bouscule encore, mais nous sentons les changements arriver, naitre en nous.

Cette semaine de parenthèse s’avère être un besoin profond. Nous nous sentons asphyxiés depuis trop longtemps. Qu’est ce que ce voyage va nous dévoiler?

L’avion a survolé de grandes étendues d’eau pendant plusieurs heures. Puis, depuis le hublot, j’entrevois un bout de terre plat et blanc aux bords angulaires. Ce sont les premiers morceaux de terre d’Islande. Quel accueil surprenant et dramatique !

La terre est ensevelie sous la neige, les côtes semblent avoir été cassées, coupées. A priori, pas d’arbres, pas de forêts, seulement de la neige. Le ciel est gris pale.. nous atterrissons.

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En sortant de l’aéroport Keflavic, nous prenons le bus pour la capitale. L’atmosphère est calme, silence.. je regarde à travers la vitre, la nuit d’un noir profond nous accompagne.

Arrivés à l’appartement de l’Airbnb Sigridur nous accueille chaleureusement. L’ambiance reste plutôt froide, épurée, vide.
On mange notre repas de semoule (plutôt fade), qu’on s’est préparé. Face à face, sans parler, on mange, pendant que la télé, que Sigridur regarde d’un volume bien trop fort, nous crache ses paroles infernales.

“Le soleil se lève à 10h du matin” nous lance t-elle. Quel endroit étrange..

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En ce début de voyage, je pense à G&S, cette formidable aventure que l’on a la chance de vivre. Les doutes qui se sont invités plus d’une fois dans mon esprit, tout comme maintenant, en ce début de voyage, une légère appréhension de l’inconnu, alors que j’entends en moi :” dans ce voyage, comme dans le projet, tu vas découvrir des merveilles.. savoure le”.

18 février
Nous sortons de l’appartement pour découvrir les environs. Cette partie de Reykjavík n’est pas très jolie. Ici il y a peu de place pour l’esthétique. Dans un environnement aussi rude, la neige, le vent et les congères imposent une organisation fonctionnelle qui prime sur la beauté.

90% de la population vit à Reykjavik, le reste du pays est une immense étendue de nature sauvage.

19 février
Nous avons suivi les conseils de Sigridur et prenons une voiture de location. Nous quittons Reykjavík et filons au milieu de magnifiques spectacles lunaires.
Autour de nous, des prairies immenses, couvertes de roches saillantes. Au loin, des massifs montagneux enneigées nous regardent passer. La route est droite, nous arrivons bientôt au crater ‘Kerid’.

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Petit crater au milieu de nul part, il fait partie de ce que les Icelandais appellent le ‘Golden circle’. Au fond du cratère, un lac d’un bleu étonnant, semble endormi par la glace.
Un petit peu plus loin, on découvrira le geyser Strokkur. On n’a pas l’habitude de voir la terre fumer pour d’autre raison qu’un feu de bois. Ici, c’est de la vapeur d’eau qui sort des entrailles de la terre.

Le vent nous malmène sans gêne, la pluie nous fouette le visage, le sol est gelé, et comme par magie, la terre crache des eaux bouillantes. La vapeur s’échappe à différents endroits un peu plus haut sur la colline. Puis, des bouches d’eau béantes dévoilent les cavités de la terre aux couleurs cristallines.
On se sent invités par ce temps glacial, à plonger dans ces profondeurs chaudes et bleues turquoises.

Ces sources chaudes, alimentées par les chaleurs profondes du magma sous terrain, sont de véritables piscines. Il est possible de se baigner dans les lagoon, été comme hiver, sous le soleil comme sous la neige.
Au ‘secret lagoon’, les gens se baignent dans un paysage de glace. Entouré par la neige, le lagon souffle sa chaleur d’une fumée réconfortante. Nous passons notre maillot de bain et tentons de braver le froid avant d’accéder aux marches du lagon. Dès le premier pied dans l’eau, on commence à retrouver le sourire, jusqu’à pénétrer dans ses eaux chaudes avec délice.

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Notre corps est instantanément envahi par une sensation de douceur, comme enveloppé dans un drap de chaleur et d’intense détente.
Le visage détendu, on reste là, immobilisé par un pur bonheur.
Cet endroit nous apporte quelque chose de bien plus fort qu’une simple source d’eau chaude. La roche qui nous accueille semble chargée d’une énergie puissante qui nous donne cette sensation d’être massés dans tout le corp.

Elle nous murmure : “cher visiteur, relâche tous tes soucis, laisse toi aller dans mes eaux, tu peux me confier chaque cellule de ton corps, je vais te soigner.”

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Le temps change très vite en Islande, on nous conseille vivement de consulter le site météo régulièrement.

D’ailleurs, souvent, les routes sont fermées pour cause de tempête de neige. Les journées sont courtes, mais suffisamment lumineuses pour dévoiler sa beauté mystérieuse.

20 Février, une autre planète !
Le paysage de glace, ces étendues glaciales sont d’une beauté brutale. La chute d’eau que nous visitons, appelée Skógafoss est époustouflante. Haute de 60 m, l’eau chute dans un paysage de ruisseaux et de déserts blancs.
Un peu plus loin, le volcan Eyjafjallajokull regarde fièrement l’océan.
A ses pieds, les écumes blanches des vagues puissantes déferlent sur la plage de sable noir. Les rochers parsemés sur la plage et dans la vallée semblent être tombés du ciel. Au large, dans le brouillard, les pics de roche dessinés sur l’horizon, déchirent le ciel en pointes coupantes.

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L’océan est déchaîné, le temps d’une demi heure, le soleil illumine ce paysage fantomatique. Puis furieusement, le ciel se ferme à nouveaux, ses nuages nous crachent de durs et minuscules flocons de neige au visage. Ces petites particules de neige commencent à envahir la plage et les rochers. Le paysage change en quelques minutes pour passer à un magnifique tableau de points blancs sur fond noir.

21 février

Le centre de Reykjavik est calme. On se dirige au port de pêcheurs pour manger.
Sigridur nous a recommandé d’aller au Seabarron. C’est un restaurant adossé au port. Localisé dans des petites baraques de couleur bleues vives, le Seabarron est spécialisé dans les poissons, fruits de mer.

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En entrant dans cette cabine, on imagine déjà les pêcheurs revenir de longues sorties en mer pour venir se restaurer autour d’une table chaleureuse. Une planche en bois massif sur des tonneaux en guise de table. Des bidons améliorés d’un coussin pour les tabourets, et nous voilà attablés devant une soupe de homard et une brochette de flétan. Le poisson est d’une fraicheur délicieuse, la soupe est succulente et le prix abordable. C’est une endroit authentique où l’on peut déguster la cuisine locale à un prix intéressant. Notre seul et unique sortie au restaurant, mais nous y retournerons avec grand plaisir.

BnB de Brautarholt
Paysage d’une beauté choquante. Le panorama est si imposant que l’on reste bouche bée devant.
Comme si le cerveau ne pouvait pas tout assimiler d’un coup. Les distances, les couleurs, l’espace infini, les montagnes, l’horizon, le climat, l’océan à perte de vue. Tous nos sens sont pris d’assaut, c’est époustouflant.

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Petit déjeuner : c’est un festin ! Ed et moi savourons toutes ces nouvelles saveurs. Des fromages, du hareng mariné, des pancakes.

La balade en solo
Mon sac à dos, mes chaussures de rando, ma veste bien chaude et mon bonnet, je marche à mon rythme en direction de l’infini.
Petit point dans cet espace grandiose, je marche librement. Mon corps est en accord avec moi. Tout va pour le mieux du monde. Je savoure ce moment d’éternité dans ce spectacle qui change de décor aussi vite qu’il change de temps.

Cette semaine en Islande fut merveilleuse. Elle m’a permis de me mettre en contact avec ma boussole intérieure et de retrouver ce qui nourrit mon coeur : le voyage, la découverte de nouveaux paysages, de nouvelles personnes et de saveurs. L’autonomie, ce dont j’ai besoin avec moi. La marche avec un itinéraire en ligne. Le challenge. Me retrouver seule, écrire. Réussir à faire avec peu.

L’Islande peut être douce, chaude, puis froide et cinglante l’instant suivant. Cette la nature à l’état brut. Saillante, angulaire, glaciale, violente, et en même temps, réconfortante, invitante, mystique, et d’une beauté envoutante.

Ed et moi ne nous sentions pas ‘invités’ à notre arrivée par ce monde qui pouvait sembler rude, mais nous sommes maintenant tombés sous le charme de cette nature magique.

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Forêt de Białowieża - Pologne

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Forêt de Białowieża - Pologne

"Des forêts à perte de vue, interrompues par des rivières et des marécages, c'est ainsi que, il y a 2000 ans, le voyageur se représentait probablement la plus grande partie de l'Europe centrale." Guide des écosystèmes de la terre.

Juin 2019, nous nous préparons pour rendre visite à une région de la Pologne qui garde secrètement une beauté surprenante : la forêt de Białowieża, localisée à l’est de la Pologne, accolée à la frontière de la Biélorussie.

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Arrivés à Varsovie, on ressent une atmosphere calme et sereine. La ville est très belle, les infrastructures sont récentes, l’architecture est un mélange de différents types de construction : majestueux palais, immeubles de l’ère soviétique, gratte-ciels.

Le ciel est bleu le soleil brille et la température est parfaite entre 20 et 25 degrés (avec un pic de chaleur à 30 degré). Nous apprenons un petit peu de Polonais : dzień dobry : bonjour, puis dziękuję [djen couyè] : merci.

Nous sommes maintenant en route pour la direction de l’est du pays et nous nous dirigeons vers la forêt primaire de Białowieża.

En quittant l'aéroport de Varsovie, nous roulons sur des routes droites en plein milieu de vastes plaines dépourvues de forêts. Il n’y a aucun relief autour de nous. L'altitude moyenne de la Pologne est de 173 mètres.

La route est complètement rectiligne et quelques arbres commencent à apparaître ici et là, puis des petites forêts. Enfin en s’approchant de la destination, nous voyons apparaître de plus en plus de forêt jusqu'à pénétrer dans une immense forêt verdoyante, l’entrée du parc de Białowieża.

Notre première balade dans les bois pour découvrir cette fameuse forêt vierge. Ce que l’on remarque tout de suite dans une forêt primaire (forêt originelle qui n’a jamais été détruite ou exploitée) c'est que la forêt primaire est beaucoup plus touffue, beaucoup plus verte et les arbres sont bien plus hauts. Le sol est complètement recouvert et enveloppé de végétations de toute forme de tous les verts imaginables.

Au cœur de la forêt primaire, la lumière joue sur les feuilles tout en retombant sur le chemin comme une pluie scintillante qui fait ressortir tous ses éclats de vert. Les arbres sont proches les uns des autres. Les carcasses de tronc d'arbre qui sont juchés par terre témoignent de la force de la nature.

Un arbre mort accueille bien plus de vie que lorsqu'il était vivant. C'est ce que m'expliquera le guide Zenon le lendemain. L'arbre mort boucle entièrement le cycle biologique et améliore le fonctionnement de l'écosystème par le recyclage des matières organiques et minérales.

Une pluie de lumière tombe du soleil jusqu'au sol. L’odeur est subtile, douce et intense par moments, légèrement poivrée et très florale. Je marche de parfum en parfum entre passage d'ombre et éclats de lumière, avec le sentiment qu’une étincelle  de bonheur jaillit en moi.

11 juin 2019

Ce matin je me suis levée à 5h pour aller rejoindre un guide naturaliste, biologiste, ornithologue. Le guide que je vais rejoindre s'appelle Zenon Lewartowski. Lorsque j'arrive au point de rendez-vous je vois arriver un homme âgé au sourire rassurant, il me fait penser à mon grand père avec ses larges pantalons en velour et son bob blanc sur la tête.  Il porte plusieurs jumelles autour du cou de différentes tailles, et tient un guide des oiseaux à la main, il semble avoir entre 70 et 80 ans.

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Les présentations sont faites et nous voilà partis en direction de Budy Lesné, une partie de la forêt qui n'est pas strictement réservée, il est donc possible d'y accéder librement sans ticket. La partie du parc qui est strictement protégée n’est accessible qu’avec un guide et donc payante. Zenon souhaite m’emmener hors de la reserve strictement protégée, là où lui aime observer la nature et où il va se ressourcer, le territoire de bisons, l’habitat des lynx et des élans. Zenon passe 15 mins chaque jour à observer la nature, prendre des notes. Comme il dit, ça lui permet d’aller à l’essentiel. Sa phrase me surprend, m’inspire et reste en moi encore longtemps après notre rencontre.

En peu de temps on rentre dans la forêt et on avance toujours pour s'enfoncer encore plus dans cette forêt magnifique et luxuriante. Je n'ai jamais vu une forêt d'un vert si intense, des arbres aussi puissants et des sols aussi noirs de fertilité.

On s'est arrêtés plusieurs fois devant des monuments. Des chênes si immenses et si larges que le simple fait de l'approcher rend humble. Des arbres d'une hauteur de plus de 45 m et une circonférence au tronc de 9m. 

Au moment de la construction de notre dame ce sont des centaines de chaînes de cette taille là qui ont été coupés pour faire le plafond de la cathédrale. La rénovation de la cathédrale est un problème maintenant puisque nous ne pouvons plus couper d'autres arbres de cette taille et de cette force, ils sont protégés.

Au pied de chaque grand chêne se trouve un un tapis de bébés chênes prêts à grandir. Seulement un chêne sur 1000 de ces jeunes pousses pourra devenir un grand arbre.

On entend la multitude des chants d'oiseaux dont le pigeon des bois, les pics (pic à trois doigts, pic tridactyle), le rouge gorge etc..

Nous avons croisé de nombreux épicéas morts. Sur leur flanc, les racines hors de terre à la verticale, ces arbres ne tiennent pas le choc. D'après Zenon, dans 3 ans il n'y aura plus d’épicéas, la forêt est trop sèche, et ces arbres aux racines courtes et fragiles s'effondrent un à un.

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Zenon me raconte la forêt d'il y a 40 ans, elle était sombre, humide et obscure. La forêt avait les racines dans les marécages et on trouvait de nombreux trous d'eau. Il aurait fallut avoir des bottes pour s'y aventurer. Maintenant on y va en baskets, elle est sèche !

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Sur le chemin nous rencontrons des traces d'animaux. Empreintes de cerfs, de bison (profondes et larges, on imagine le poids de l'animal). Puis leurs excréments, celui du bison, similaire à la bouse de vache. Celui du cerf, version plus grosse que celui du chevreuil.

Zenon m'emmène jusqu'au cours d'une petite rivière et m'explique que nous arrivons vers l'habitat du lynx, des Elk et des bisons. Cette zone est très humide d'un vert extraordinaire et d'une densité impressionnante. Les fougères sont une véritable œuvre d'art à regarder.

Elles ont des formes presque graphiques. Les grenouilles sautillent, une souris passent sous le tronc ou je me suis assise, les écureuils grimpent à toute allure. Et les autres animaux sont présents, ils sont là, mais ce sont eux qui nous observent. Nous n'aurons pas le privilège de voir leur mystérieuse beauté. Mais quelle chance de rendre visite à leur habitat, leur lieu de vie.

Cette visite dans le parc de Bialowedza a été une magnifique expérience. Les habitants de ce village ont un respect profond pour leur forêt. En arrivant à Varsovie nous découvrons que des millions de personnes vivent, comme dans toutes les autres villes d'Europe, dans la consommation permanente. C'est un contraste fort, le paradoxe perpétuel de l'être humain.

La forêt primaire abrite 15 lynx et 200 loups. En 2000 ans, la forêt qui s'étendait sur toute l'Europe est maintenant réduite à 125 000 ha.

Pourquoi ? En 1950 nous étions 3 milliards d'individus sur terre et maintenant nous approchons les 8 milliards. Notre civilisation est devenue énorme, le nombre d’habitants sur terre continue de croître et nous nous étalons de plus en plus en repoussant la nature toujours plus loin.

"Des forêts à perte de vue, interrompues par des rivières et des marécages, c'est ainsi que, il y a 2000 ans, le voyageur se représentait probablement la plus grande partie de l'Europe centrale." Comment se la représentera t-il dans moins de 100 ans?

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Stages de vie sauvage

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Stages de vie sauvage

Stage « initiation » dans le Pilat (Loire) en Février 2015 (CEETS)

C’est au Bessat avec l’équipe du CEETS que j’ai passé une journée mémorable. Une journée d’initiation qui nous a permis, à moi et aux membres du groupe, d’acquérir les bases de la survie.

Notre moniteur, Francois Chouvellon nous a transmis des informations théoriques de survie. Il nous a formé sur les techniques fondamentales afin de subvenir à nos besoins : trouver du bois, utiliser le couteau, allumer un feu par tout type de temps; se procurer de l’eau et la rendre potable; monter un abri de fortune; les noeuds les plus importants, le matériel de notre sac.

J’ai trouvé l’enseignement très pro, finement équilibré entre humour, rigueur et bonne humeur. J’ai aimé le lieu du stage, le Bessat, ses grands sapins, ses clairières surprises, cette neige épaisse dans laquelle on a fait quelques pas en raquettes.

En résumé, une journée riche en apprentissage, vraie d’échange humain au milieu d’une belle scène de nature. Les conditions idéales pour apprendre efficacement.

Un grand merci à l’équipe du CEETS.

 

 

 

Stage de survie N1 dans les Alpilles en Janvier 2016 (CEETS)

Attitude, Compétences, Physique, Matériel, RECC, CCVMD, PERLE, des mots et acronymes qui émergent dans ma tête avec la chanson 20, 20, 20, 10, 10…. 10, 10… et oui, de beaux souvenirs de mon week-end de survie avec le CEETS à Mouries.

Le stage N1 réunit nature, apprentissage, bonne humeur, belles rencontres autour du feu, échange, partage d’expérience, enrichissement des connaissances de vie et survie en nature, que demander de plus!

On est à l’aise dès le départ, et c’est super appréciable. Quel que soit notre origine, profile, sexe, âge, hobbies, gouts et couleurs etc.. il n’y a pas d’étiquette ou de jugement, juste beaucoup d’ouverture et une sincère envie de transmettre le savoir.

Apprendre comment vivre ou survivre en vie sauvage avec le CEETS c’est efficace, clair et ciblé. Les cours sont super pédagogiques, le verbe on ne peut plus explicite! Et les instructeurs, patients, bienveillants et passionnés.
Ils nous transmettent systématiquement le virus de la vie sauvage. Non seulement on apprend, mais en plus on aime et on veut apprendre plus, aller toujours un peu plus loin.

On nous apprend les gestes pour faire un feu par tous les temps, trouver de l’eau et la rendre potable, préparer son abri, anticiper et préparer son sac avant de partir, gérer les risques et éventuels accidents, s’orienter. Et tout ce qu’on apprend est réellement facile à reproduire sans les instructeurs le jour on se retrouve seul et qu’on a besoin de se transformer en McGyver.

Et puis, il y a une autre dimension du CEETS, plus subtile, qui apprend aussi à vivre et appliquer des règles de survie dans notre quotidien. Le bien vivre, l’équilibre, la justesse… le grand manitou nous transmettrait-il une certaine sagesse?

La cerise sur le gâteau, les lieux choisis sont magnifiques. Comme c’était bon de s’éveiller après une nuit de bivouac dans les bras de mère nature au pied des Alpilles ! …
Toujours tricher c’est toujours gagner! Autrement dit toujours s’écouter c’est toujours gagner.

Merci David, merci Cepo et à tous les instructeurs qui ont fait que ce stage restera gravé dans nos mémoires.

 

Stage de survie N2 dans le Pilat (Loire) en Novembre 2016 (CEETS)

On commence avec un stage au CEETS, puis un autre, puis on passe au N2 et là ça se corse.

Dur dur, je l'avoue, dans des conditions comme celles qu'on a eu. Pluie, humidité, froid, le tout suivi de beaux flocons et enfin brouillard pour l'orientation! Quoi de mieux pour apprendre?

Le Niveau 2 permet de vivre le scénario catastrophe de façon réaliste dans un environnement réfléchi par l'équipe du CEETS : on part en rando avec son fond de sac, on se perd, voire on se blesse et on se prépare à passer la nuit dehors en attendant les secours. On nous met dans l'ambiance dès le premier exercice 'vie de merde' où les instructeurs, Chris et François, nous demandent d'immobiliser un bras, une jambe ou de bander un oeil, et de monter un abri en un temps record avec ces 3 handicaps.


Au N2 on intègre totalement pourquoi l'attitude est essentielle à nos chances de survivre, pourquoi la rigueur nous apportera des points de vie, pourquoi les connaissances du CEETS peuvent nous sauver la vie et enfin pourquoi le matos se trouve tout en haut de la pyramide!

A la fin du stage on réalise qu'on apprends sur soi (qu'on réussisse à passer la nuit dans l'abri de fortune sans sac de couchage... ou pas!).
On apprend sur notre capacité à gérer avant tout notre mental et nos peurs.

Beaucoup d'entre nous vivons séparés de la nature, dans notre zone de confort, frileux de mettre les pieds dans la vie sauvage. J'entends souvent: 'Passer 2 jours perdus dans la nature et dans le froid, faut être courageux!" 

Et pourtant, le danger n'est il pas plutôt entre nos 4 murs, les yeux rivés sur un écran dans un bureau stérile?

Comme d'habitude, un grand merci à Chris, François et à l'équipe du CEETS, pour votre enseignement, qui, telle une onde sur l'eau, continue, post stage, à faire son petit bonhomme de chemin.

 

Retour d'un stagiaire Ben:

Définition anthropologique du mot "tribu:
Groupe social, généralement composé de familles, partageant les mêmes intérêts, les mêmes opinions et qui présente une certaine homogénéité.

C'est de ça dont-il s'agit, une "tribu". Ma tribu, l'Homme dans la plus belle représentation que je me fais de lui.

Des gens de tout horizon avec plus ou moins d'expériences fabuleuses à raconter et surtout un bel esprit d'équipe et de partage.
Des personnes de terrain et au grand cœur, pour qui la bienveillance prône sur la rentabilité.
 

 

Petit survol en résumé :
- Connaître son nombre de double-pas sur 100m et se faire un petit mémo-tableau.
- Pour se situer sur une carte, on croise deux lignes.
- Anticiper son trajet sur la carte.
- Rester vigilent, surtout lorsque l'on pratique bien et que l'on est à l'aise avec l'orientation.
- L'orientation et la navigation reste une pratique d'approximations. Il faut multiplier et croiser les informations.
- La boussole s'aligne au bord de la carte ou au traits noirs :)
- La flemme tue. Attitude !
- Situation de survie : quand un de nos besoins (règle de 3) ou de nos moyens (C.C.V.M.D.) est compromis.
- Check Abris, Check Feu 10 minutes !
- Préparer à l'avance son matos prêt à l'emploi (cordes, tendeurs, allume feu costaud...)
- Ne pas être trop "scolaire" en mode dégradé.
- Penser à prendre des notes à chaque sortie pour s'améliorer.
- Sous stress, nous passons au niveau le plus bas d'entrainement.
- S.T.O.P. : Stop, Think, Observe, Plan => S'arrêter, Réfléchir, Observer et Faire un plan.
- Le fond de sac permet de diminuer le stress en cas de pépin. On va "juste" bivouaquer.
- Penser à toujours boire, la flemme tue.
- Toujours tester le vent pour savoir d'où il vient.
- Parfois il faut savoir laisser passer le vent :)
- Toujours tester son matos avant une sortie.
- Bien choisir son bois (par exemple Sapin pour démarrer, faire des flammes, chauffer et sécher. Hêtre pour les bonnes braises)
- Prévoir l'allume-feu et le petit bois sec en conséquence pour démarrer le foyer. Faut envoyer du lourd !!!
- Le mec qui veille garde le feu et prépare l'eau chaude pour les autres.
- L'écorce de bouleau, le bois gras et le coton vaseliné, sont des allumes feu efficaces qui peuvent faire une flamme grâce une étincelle.
- La partie filandreuse et douce du champignon Amadouvier séché et le coton carbonisé peuvent prendre la braise grâce à une étincelle. Braise qu'il faut ensuite nourrir avec de la paille ou de l'écorce de genévrier par exemple pour avoir une flamme.
- Un nid c'est quoi ? C'est doux à l'intérieur, et plus rigide à l'extérieur.
- L.N.T. : Leave No Trace.
- Fuseau 31, information GPS indiqué dans la légende de la carte IGN Rando.
- La flemme tue, attention à son attitude.

Benjamin, stagiaire du CEETS.

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Les fustes

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Les fustes

Les fustes de Planfoy, un lieu ressourçant, qui apaise la famille toute entière. Les fustes sont des maisons construites en rondins de bois, 100% naturel !

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Mariage au Népal

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Mariage au Népal

Ed et Astrid quittent la Suisse en 2008 pour s'engager auprès d'une ONG Népalaise localisée à Katmandu : VSN (Volunteer Service in Nepal). Après plusieurs semaines de travail auprès des enfants en tant que professeurs d'anglais et aide aux enfants de l'orphelinat, Ed et Astrid tissent des liens très forts avec leurs amis Népalais.
Un voyage fabuleux, un véritable échange humain et un cadeau offert par leurs amis Népalais qui restera gravé dans leurs mémoires : un mariage aux couleurs du Népal au pied de l'Himalaya !

Presse

 

RADIO :

Article Népal

Avant de décoller pour le Népal, nous avons rendu visite aux cousins d'Ed, Kim et Edd qui vivent aux états-unis, nous découvrirons Kalamazoo, Chicago et la Californie. 

La Californie est superbe, l'océan pacifique est bordé d'une vegetation luxuriante, les paysages s'étalent à perte de vue. Les collines se déroulent devant nos yeux au fur et à mesure qu'on avance, vêtues d'un vert profond qui nous rappelle les couleurs de l'Irlande. Le soleil éclatant de la Californie dévoile les plus belles couleurs de mère nature.

13 Avril 2008 - USA - Californie

Aujourd'hui je marche avec des béquilles, hier le toit du bateau m'est tombé sur le pied. Je pensais m'en être sortie avec un simple hématome, mais ce sera une fracture du métacarpe. Rien de méchant, mais je vais boiter un certain temps! Je dois dire que l'expérience à la clinique de Ventura en a valu le détour! Kim, m'y emmène tant bien que mal et nous nous installons dans la salle d'attente. Déjà, on rencontre plusieurs personnes qui viennent du Michigan, Kim vient de là, donc on sympathise. Les gens parlent si facilement les uns avec les autres, c'est très agréable. 

L'un d'entre eux, un grand monsieur, blagues après blague nous fait mourir de rire, puis il nous propose de nous acheter un café au Starbuck du coin, sympa. Un docteur m'appelle, et voilà qu'on me scanne dans tous les sens, x-ray after x-ray! Kim, ravie du divertissement, prend des photos des radiographies, puis photo du docteur avec moi, sourire! Notre ami du Michigan vient aussi voir ce qu'il se passe, il me regarde en grimaçant, puis il vient participer à la pause photos ! Décidément, quelle légèreté, ça me plait! Et puis ça me fait oublier la douleur. Kim, t'es géniale!

Quelques jours plus tard à Ventura Pier, 100km au nord de Los Angeles, je crapahute avec mes béquilles pour regarder l'horizon. Je me perds dans mes pensées, le regard déjà loin, j'imaginais le Népal. Lorsqu'un vieil homme s'approche de moi et me tire de mes rêveries. Il avait une barbe blanche, un petit chapeau et de longues dents jaunes, et il me demande avec douceur : "what happened to you my dear?", on discute donc un moment du voyage jusqu'à ce qu'il me transmette un fabuleux message. Il me dit les yeux pétillant et avec un grand sourire : "Travelling is good, if you haven't travelled, then you only have read the first page of the book of life". Une belle phrase qui ouvre la porte de la suite de nos voyages, la porte de l'Asie.

 

Un homme se repose au pied d'un temple - Katmandou

Un homme se repose au pied d'un temple - Katmandou

01/05/08 - Kathmandu - Népal

Au Népal, le premier sentiment est serein, profond, on a presque l'impression d'avoir franchi les portes d'un autre monde. Les divertissements a Kathmandu sont rares, malgré plusieurs bars et restaurants qui copient vaguement les bars américains. Ed et moi nous sommes assis dans un restaurant local pour gouter le plat traditionnel Népalais. On nous suggère de gouter le fameux Dahl Baat. C'est la premiere fois qu'on en entend parler, alors pourquoi pas essayer. Ca nous semble assez modeste en terme de gout. Pas véritablement appétissant. Nous quittons le restaurant, avec un sentiment mitigé. Nous ne savions pas encore que ce plat allait nous manquer tant à notre retour en Europe. Puis nous continuons notre route, et avec encore toutes nos habitudes Européennes, on s'assoie cette fois-ci dans un endroit pour boire un thé. Le lieu est magnifique, des jardins luxuriants, une ambiance très zen et relaxante. Les drapeaux Népalais volent au gré du vent. Assis l'un en face de l'autre, on reste en silence. Je realise qu'on a peu à se dire tous les 2. Ou peut être trop.. En tout cas, on reste tranquillement assis, à absorber l'atmosphere.
Pour la premiere fois de ma vie je ressentais un tel calme, presque angoissant parce qu'il me confrontait à regarder beaucoup de choses en face. A ce moment là j'ai compris que notre séjour au Nepal deviendra l'élément déclencheur de beaucoup de prises de conscience.

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01/05/08 - Kathmandu

Maison d'accueil pour les bénévoles

Maison d'accueil pour les bénévoles

Journée très intéressante aujourd'hui, nous avons commencé notre première journée de cours a VSN. Ed et moi avons adoré. Ce matin, on a commencé par rencontrer les autres volontaires. Il viennent des USA: Kathleen, Laura, Derek. D'Australie: Nick. De Hollande: Hilgo. Ils sont tous très sympas et ont envie de vivre l'aventure avec un coeur ouvert.
Pendant les cours, nous avons beaucoup parlé de la situation politique actuelle. Le parti Maoiste a gagné les dernières elections et le peuple Népalais espère vraiment que le changement sera bénéfique.
A priori la nouvelle constitution va être très longue à prendre place. La famille royale est toujours présente et il n'a pas encore été décidé si la famille et le roi auront une place dans le nouveau gouvernement.





Cours de Népalais:
Comment tu t'appelles? Tapaiko Naam ke ho?
Je m'appelle Astrid: Mero Naam Astrid Ho
Vraiment!: Pokkaa ho!
Merci: Dhanyabaad

Et plein d'autres choses qu'on essaiera de se souvenir!

Les amis Népalais que nous avons rencontré sont calmes, très humains et d'une douceur touchante. Ils attachent une grande importance à la spiritualité. C'est vraiment maintenant que l'on se sent plus proche de leur culture.
Nous sommes allés manger le repas traditionnel Népalais avec les organisateurs de VSN, le Dal Baat: lentilles, riz et légumes que l'on mange avec les doigts... de la main droite bien sur ! Nous découvrons que nos papilles ont ouvert leurs portes, nous savourons le plat Néplais, la soupe de lentilles qui nous réchauffe le corps, le riz nourrissant dont l'arôme nous fait voyager, et le Tarkari, un mélange de légumes aux épices qui fondent dans la bouche ! Chaque jour nous nous imprégnions un peu plus des odeurs, des couleurs, des sons. Ce qui nous semblait étranger et différent au début, est devenu notre quotidien. La chaleur rassurante du Chaï au réveil, les oiseaux qui chantent le levé du soleil, les regards qui nous sourient. Nous sommes en train de tomber amoureux du Népal.

02/05/08 - Kathmandu

2e jour de formation - On continue d'apprendre la langue et a nous exprimer en Nepalais. Nous apprenons aussi enormement sur la culture. La demonstration des toilettes etait des plus interressantes.
Nous vivons quelque chose de très riche en ce moment.

Village traditionnel Népalais

Village traditionnel Népalais

05/05/08 - Godawari

Bistachhap est un petit village traditonnel ravissant et très coloré. Chaque jour, on mange Dal Baat assis en tailleur sur le sol de la cuisine tout en regardant Ama préparer les Rotis (petits chapatis) sur le petit feu de bois. Assis sur le sol d'argile, l'odeur fumée des chapatis embaume la pièce et chatouille nos narine.

Dans le village, tous le monde se parle et les voisins sont souvent des membres de la famille.
Les maisons sont faites à base d'argile au milieu de cette terre rouge ce qui fait un village couleur ocre. Lorsque le soleil se couche, il révèle les couleurs magnifiques du village.
Les femmes portent des vetements tres colorés, rouges le plus souvent. Elles ont l'air heureuses. Parfois, je les envie de ne pas avoir gouté à la société de consommation. Parceque si je compare ma vie à la leur, je suis déjà tellement habituée à vivre dans le confort, un peu trop d'ailleurs, au point où je me sens trop souvent déconnectée de la nature.. et de moi-même. Est-ce que trop de confort m'aurait fait perdre de vue l'essentiel?

Dans ce village, ils ont des chèvres et vaches pour le lait, des poules et beaucoup de plantations pour les légumes. Ils font beaucoup eux-mêmes. Les gens me semblent sereins et calmes.
Les Népalais considèrent que pendant son cycle menstruel, la femme est impure. Ainsi, pendant 4 jours, elle dort séparément de son mari, ne fera pas la cuisine, pas de travail mais que du repos. Ils pensent aussi que si elle touche une plante, elle l'a tuera.

Petite pause dans mon écriture car à ce moment même, des petites filles et petits garçons viennent me voir. Je regardais le paysage lorsque quelques petits regards coquains viennent m'interpeller. 'Hello!'
Ils sont adorables, on a échangé quelques mots en Anglais et Népalais:
_'Tapaiko Naam Ke ho?'
_'Mero Naam Astrid ho'

Et d'autres arrivent, dont Monica, une petite que j'avais rencontré sur le chemin. Je commence à leur montrer des choses en Anglais avec mes stickers, et en échange, ils me font de beaux dessins sur mon callepin.

L'apres-midi de cette même journée sera plus terne, plus sombre et me laissera un gout amer dans la bouche. Nous avons rendu visite à un orphelinat qui n'appartient pas à VSN mais à un couple de Népalais qui soit-disant offriraient une meilleure éducation pour les enfants. Les parents de ces derniers, vivant dans des endroits reculés du Népal envoient leurs enfants dans cette organisation, assez crédules, ils espèrent assurer un meilleur pour leurs enfants. VSN ne sait pas où exactement va l'argent des dons. C'est avec tristesse que nous rendons visite à ce lieux, en voyant que les enfants dorment dehors, d'autres sont entassés dans un appartement et vivent dans des conditions déplorables. Les enfants sont livrés à eux-mêmes, personne ne regarde leur santé, ils expriment une tristesse profonde dans leur regard.

L'un de ces enfants a une otite le jour de notre visite, c'est Kathleen qui s'en ai rendu compte. Il a tout juste 6 ans, et il ne pleure pas. Emma l'osculte et en effet, il a une otite et de la fièvre. En général, une otite peut être très douloureuse, mais on voit que ce petit prend sur lui. Ce ne sont pas les mêmes yeux que j'ai vu cet-après-midi dans cet appartement lugubre. J'ai cru voir les yeux d'un animal battu.
Emma lui a donné de la paracétamole en lui expliquant qu'il devrait prendre le reste ce soir et demain matin.
Quand on est rentré dans cet appartement, on a vu comme tout était sale, sans structure, les enfants dorment les uns sur les autres, ils ne sont pas lavés. Qu'est ce qu'il doit se passer dans leur tête? Qu'est ce qu'ils se disent? J'ai la sensation que bien pire se passe dans cet établissement comme le suggérait un des volontaires, mais je préfère ne pas y penser, c'est trop douloureux.
En sortant de cet endroit, j'ai eu du mal à retenir mes larmes. Que faire pour ces enfants? C'est un cercle vicieux interminable, les gens, continueront à faire des enfants, certains parents ne pouvant pas subvenir à leurs besoins à cause de la misère les placeront dans des orphelinats. Ensuite, c'est la lotterie, soit ils ont de la chance et ils iront dans une ONG comme VSN qui fait un travail remarquable. Soit, ils sont placés dans des endroits où les gérants sont plus intérressés par l'argent que le bien-être des enfants. Malheureusement, dans ces pays en développement, le gouvernement est trop instable et souvent corrompu pour que l'on puisse compter sur leur soutien en mettant en place des régulations, des lois... Ou bien, si elles sont  misent en place, ca prendra beaucoup de temps avant que les organisations de 'mauvaises foi' soient conrtolées'. En attendant, les ONG telles que VSN font un travail exemplaire et mois après mois, les volontaires de VSN viennent donner à ces enfants un peu plus d'amour, de bonheur et d'espoir.

11/05/2008 - Godawari

Elèves de la Government school où nous avons enseigné

Elèves de la Government school où nous avons enseigné

Premier jour de classe à la government school! Cours d'anglais pour Grade 3, 4 and 5.
Le même cours pour 3 classes:
-What is your name?
-How are you?
-I am fine, I am hungry, I am happy...
-The verb TO BE
-Where are you from
-Days of the week
-Play games
 

12/05/2008 - Godawari

Le deuxième jour de classe se passe mieux, on a plus confiance en nous et on arrive à garder leur concentration.
-Actions and mimicking
-Colours
-More reading with Ed
Conclusion, it is better to keep kids busy with active games where they can participate
 

13/05/2008 - Godawari - Népal

Troisième jour de classe, avec Laura cette fois.
Le niveau est très basique. Certains des petits ont un très bon niveau, mais d'autres ont un niveau très bas. Grade 4 (plus jeunes que grade 5) ont un meilleur niveau!

 

14/05/2008 - Godawari - Népal

Quatrième jour:
-La famille
-Le téléphone arabe
Les filles sont généralement plus réservées et participent très peu. Les garçons au contraire très extravertis, très surs d'eux, plutôt bruyants et semblent apprendre très vite. D'un point de vue général, les petits sont très excités et dissipés.

16/05/2008

Cinquième jour
-Fruits
-Body parts
-TO BE
-TO HAVE
-Lecture

La première classe est mieux concentrée. Nous revoyons to have and to be. Certains ont encore des difficultés. La deuxième classe est très bonne, ils semblent avoir de bonnes bases et comprennent très vite.
On considère diviser la classe en 2 selon les niveaux étant donné les différences.

Salle de classe - Government school

Salle de classe - Government school

17/05/2008

Laura, Ed et moi enseignons aux grades 5, 4 et 3. Beaucoup de difficulté pour les petits de grade 3.
Nous abordons le monde, les continents, géography, le Népal, l'Europe.. C'est parfois frustrant de voir certains élèves très motivés pour apprendre et d'autres qui perturbent la classe. La culture qui est si différente de la notre et la barrière de la langue rajoutent une difficulté à nos cours.
Le prochain cours on abordera l'environnement.

Les prochains cours ne seront pas relatés mais d'ordre général, les enfants ont bénéficier de nos cours et bien sur de vois des européens/américains venir leur parler, les rencontrer sera une expérience hors du commun pour ces petits, et bien évidemment réciproquement, les professeurs garderons cette expérience gravée dans leur mémoire pour toujours. Dans ce type de situation, on ne sait plus trop qui apprend à qui!

Orphelinat Shining Stars - Godawari

Orphelinat Shining Stars - Godawari

20/05/2008 - Shining Star Orphinage - Godawari

Déjà le 20 Mai, et on a passé des moments extraordinaires. Ces enfants sont fabuleux, on les adore, tout simplement. Mina, Pragatti, Renu, Luna, Sunitha, Shanta, Luxhara pour les filles et Reji, Midar, Sher, Binot, Hari... pour les petits garçons. Ils sont 31 en tout!

Aujourd'hui, on a emmené les enfants jouer au football à Bistachaap. C'est toute une aventure pour les emmener jusqu'au village, mais ils ont adoré. Sur le retour, Pragatti s'est endormie dans les bras d'Ed.
Jusque là nos journées sont bien remplies et nous sommes bien contents de nous coucher le soir.



21/05/2008 - Phulchowki

Depuis que nous sommes au Népal, j'ai remarqué qu'on prend le temps ce que l'on entreprend, la vie est calme.
Nous sommes vraiment ravis d'être bénévoles à Shining Stars. Les enfants sont merveilleux. Luna rigole tout le temps, encore aujourd'hui, on s'est pris un fou rire toutes les deux, c'était super. Pragatti, la plus jeune est magnifique, elle semble très attaché à Prakash. Prakash est le manager de l'orphelinat, il n'a qu'une vingtaine d'années et il est un véritable papa pour les enfants. La douceur de son regard est la source d'un amour infini pour tous ces enfants.
Luxhara est très mignone, elle adore danser, elle est pleine de vie. Sunita est la plus agée des filles, elle est adorable et a pris le rôle de grande soeur pour les petites. Mina, adorable petit trésor, elle a 5 ans. Coquine comme tout, elle fait souvent des blagues, un vrai petit clown. Je garderai toujours en mémoire combien elle aimait qu'on la porte dans ses bras. "Up, up", nous disait-elle en nous tendant les bras. Et bien sur, nos coeurs sensibles ne pouvaient s'empêcher de lui donner toute l'affection que l'on pouvait.

MARIAGE HINDU

Préparations: 
Ce matin, les didi m'ont accompagné à Lalenkal pour faire les achats de mariage.
-Saari en soie Rouge
-Sindur (Poudre rouge pour le front)
-Tika (Autocollant décoratif qui se pose sur le front entre les yeux)
-Churra (Bracelets rouges qui doivent couvrir au maximum les bras)
-Pote (Colier rouge, très important car il symbolise la femme mariée)
-Duboko Mala (Colier d'herbes fraiches)
-Gunti (Voile rouge).
On a fait le tour des boutiques et on a aussi acheté du Mendi (Henné pour décorer les mains)
Le rouge représente la bonne chance. Prakash et les notre famille d'accueil ont decidé qu'il serait mieux que l'on se marie mercredi 28 Mai 2008. Dans la culture Népalaise on ne choisi pas sa date au hasard, certains jours sont plus appropriés que d'autres.
On nous a aussi proposé de faire le calcul astrologique de nos signes avec nos dates de naissance. Certains calculs impliquent l'influence des étoiles et cela determine de la compatibilité du couple. Ca m'a un peu impressionné alors on ne l'a pas fait..

24/05/2008 - Phulchowki

Il est 5h, je viens de me lever pour monter sur le toit de la maison d'Ama. Je m'assois en tailleur et ouvre mes yeux encore endormis, humant le parfum de la rosée du matin. Les collines, et les montagnes sont belles, élégantes. Les oiseaux m'offrent un concert de chants qui me caresse les oreilles. Plus loin, un autre chant, distinct mais inconnu m'interpelle. Je tends l'oreille, c'est le son Om chanté par un homme quelques maisons plus bas. Le son vient jusqu'à moi, je le laisse résonner dans ma poitrine. Apaisée je ferme les yeux et imagine des ondes circulaires danser autour de moi. Je suis calme pendant que les montagnes accouchent du soleil et que les premiers rayons soleil viennent me caresser le visage.

Le lieu du mariage:
(en préparation d'écriture...)

 

 

 

Après le voyage :
Au retour de ce voyage magnifique, nos coeurs ont grandi, nous avons découvert une nouvelle partie de nous même. Je revois en images le moment des aurevoirs, lorsque les enfants nous offrent les plus belles paroles de sagesse avec un sourire radiant. Des paroles qui resteront encrées dans ma mémoire pour le reste de ma vie, alors que mes yeux se remplissaient de larmes : "Don't be sad sister, be happy".

Dans le 4x4 qui nous menait à l'aéroport pour retourner en occident, je me donne la promesse de construire. L'orphelinat m'avait tant inspiré, je ressentais qu'il était temps que je mette une croix définitive sur la carrière en banque et que j'étais prête pour commencer ma famille.

C'est ce qu'il se passera, la suite de l'histoire c'est un retour dans le sud de la France et la même année, Ed et moi commencions une nouvelle aventure avec l'arrivée de Willem, notre premier enfant. Il est né brun, avec de longs cils noirs, la peau aux couleurs du sud comme si j'avais gardé en moi les teintes du Népal. Cette même année, je commence une nouvelle vie professionnelle dans une école de langues. Les langues, l'écriture, l'échange, transmettre, seront ma nouvelle carrière. Puis, 4 ans plus tard, nous auront le bonheur d'accueillir Elio, qui nous a offert le merveilleux cadeau de naitre avec une telle sérénité. Il naitra à la maison, en douceur et fait la joie de toute la famille.

Notre voyage au Népal nous a permis de retrouver nos valeurs et nous avons beaucoup apporté à notre communauté mais aussi à nos familles.
Ce voyage était si fort et si enrichissant, que nous avons voulu le partager, en parler autours de nous.
J'ai alors rencontré Connaissance&Partage, un association près de Montpellier qui organise des conférences. Yann le président avec qui j'ai immédiatement sympathisé m'a proposé d'organiser une évènement sur le thème de l'Himalaya. C'était donc le moment de réunir mes récits, nos photos et de partager.
Peu après, le foyer rural de Saint-Bauzille, un village près de chez nous, me contacte pour animer une conférence/débat sur le Népal. J'en suis ravie, mais 1 mois plus tard, mon coeur tremble en apprenant un terrible nouvelle. Le Népal a subit des séismes d'une grande violence. Un des plus puissants tremblement de terre depuis 1934. Les dégâts matériels et humains sont considérables.
Et bien sûr, Ed et moi nous inquiétons pour le peuple et pour VSN, les enfants, vont-ils bien?

Très rapidement VSN nous envoie des nouvelles rassurantes. Les enfants vont bien, les volontaires et l'équipe se relèvent de cette catastrophe. Malheureusement, on compte de nombreuses victimes, beaucoup de dommages et de maisons détruites. Tout est à reconstruire. Le discours positif de VSN et la capacité des Népalais à reprendre le dessus nous a impressionné. J'ai donc aussi retroussé mes manches et décidé d'animer le mieux possible ma conférence débat, je rajoute une boite à dons à l'entrée de la salle pour collecter des fonds qui seront reversés à VSN.
Puis, j'organise une nouvelle conférence avec Yann de Connaissance&Partage, qui s'intitulera 'Solidarité Népal'. Une soirée organisée autours du thème de la vente aux enchères qui permettra encore une fois de réunir des fonds pour le Népal.

Nous attendons avec impatience notre prochaine aventure de l'himalaya !

 


 

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Sailing family

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Le monde de la voile est resté dans nos esprits comme étant un sport d'élite, reservé aux gens aisés. La co-propiété de voilier est un moyen de vivre l'aventure à voile tout en limitant les coûts. Nous sommes 7 co-propiétaires sur Themis II, Bénéteau Océanis 323. Nous avons partagé le prix du bateau à l'achat, nous payons ensemble les frais d'amarrage, l'entretien et nous nous répartissons l'occupation du bateau de façon équitable. Un excellent compromis pour s'initier à la voile sur un beau voilier sans trop dépenser.

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Juillet 2015 - Etang de Thau

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