Stage « initiation » dans le Pilat (Loire) en Février 2015 (CEETS)

C’est au Bessat avec l’équipe du CEETS que j’ai passé une journée mémorable. Une journée d’initiation qui nous a permis, à moi et aux membres du groupe, d’acquérir les bases de la survie.

Notre moniteur, Francois Chouvellon nous a transmis des informations théoriques de survie. Il nous a formé sur les techniques fondamentales afin de subvenir à nos besoins : trouver du bois, utiliser le couteau, allumer un feu par tout type de temps; se procurer de l’eau et la rendre potable; monter un abri de fortune; les noeuds les plus importants, le matériel de notre sac.

J’ai trouvé l’enseignement très pro, finement équilibré entre humour, rigueur et bonne humeur. J’ai aimé le lieu du stage, le Bessat, ses grands sapins, ses clairières surprises, cette neige épaisse dans laquelle on a fait quelques pas en raquettes.

En résumé, une journée riche en apprentissage, vraie d’échange humain au milieu d’une belle scène de nature. Les conditions idéales pour apprendre efficacement.

Un grand merci à l’équipe du CEETS.

 

 

 

Stage de survie N1 dans les Alpilles en Janvier 2016 (CEETS)

Attitude, Compétences, Physique, Matériel, RECC, CCVMD, PERLE, des mots et acronymes qui émergent dans ma tête avec la chanson 20, 20, 20, 10, 10…. 10, 10… et oui, de beaux souvenirs de mon week-end de survie avec le CEETS à Mouries.

Le stage N1 réunit nature, apprentissage, bonne humeur, belles rencontres autour du feu, échange, partage d’expérience, enrichissement des connaissances de vie et survie en nature, que demander de plus!

On est à l’aise dès le départ, et c’est super appréciable. Quel que soit notre origine, profile, sexe, âge, hobbies, gouts et couleurs etc.. il n’y a pas d’étiquette ou de jugement, juste beaucoup d’ouverture et une sincère envie de transmettre le savoir.

Apprendre comment vivre ou survivre en vie sauvage avec le CEETS c’est efficace, clair et ciblé. Les cours sont super pédagogiques, le verbe on ne peut plus explicite! Et les instructeurs, patients, bienveillants et passionnés.
Ils nous transmettent systématiquement le virus de la vie sauvage. Non seulement on apprend, mais en plus on aime et on veut apprendre plus, aller toujours un peu plus loin.

On nous apprend les gestes pour faire un feu par tous les temps, trouver de l’eau et la rendre potable, préparer son abri, anticiper et préparer son sac avant de partir, gérer les risques et éventuels accidents, s’orienter. Et tout ce qu’on apprend est réellement facile à reproduire sans les instructeurs le jour on se retrouve seul et qu’on a besoin de se transformer en McGyver.

Et puis, il y a une autre dimension du CEETS, plus subtile, qui apprend aussi à vivre et appliquer des règles de survie dans notre quotidien. Le bien vivre, l’équilibre, la justesse… le grand manitou nous transmettrait-il une certaine sagesse?

La cerise sur le gâteau, les lieux choisis sont magnifiques. Comme c’était bon de s’éveiller après une nuit de bivouac dans les bras de mère nature au pied des Alpilles ! …
Toujours tricher c’est toujours gagner! Autrement dit toujours s’écouter c’est toujours gagner.

Merci David, merci Cepo et à tous les instructeurs qui ont fait que ce stage restera gravé dans nos mémoires.

 

Stage de survie N2 dans le Pilat (Loire) en Novembre 2016 (CEETS)

On commence avec un stage au CEETS, puis un autre, puis on passe au N2 et là ça se corse.

Dur dur, je l'avoue, dans des conditions comme celles qu'on a eu. Pluie, humidité, froid, le tout suivi de beaux flocons et enfin brouillard pour l'orientation! Quoi de mieux pour apprendre?

Le Niveau 2 permet de vivre le scénario catastrophe de façon réaliste dans un environnement réfléchi par l'équipe du CEETS : on part en rando avec son fond de sac, on se perd, voire on se blesse et on se prépare à passer la nuit dehors en attendant les secours. On nous met dans l'ambiance dès le premier exercice 'vie de merde' où les instructeurs, Chris et François, nous demandent d'immobiliser un bras, une jambe ou de bander un oeil, et de monter un abri en un temps record avec ces 3 handicaps.


Au N2 on intègre totalement pourquoi l'attitude est essentielle à nos chances de survivre, pourquoi la rigueur nous apportera des points de vie, pourquoi les connaissances du CEETS peuvent nous sauver la vie et enfin pourquoi le matos se trouve tout en haut de la pyramide!

A la fin du stage on réalise qu'on apprends sur soi (qu'on réussisse à passer la nuit dans l'abri de fortune sans sac de couchage... ou pas!).
On apprend sur notre capacité à gérer avant tout notre mental et nos peurs.

Beaucoup d'entre nous vivons séparés de la nature, dans notre zone de confort, frileux de mettre les pieds dans la vie sauvage. J'entends souvent: 'Passer 2 jours perdus dans la nature et dans le froid, faut être courageux!" 

Et pourtant, le danger n'est il pas plutôt entre nos 4 murs, les yeux rivés sur un écran dans un bureau stérile?

Comme d'habitude, un grand merci à Chris, François et à l'équipe du CEETS, pour votre enseignement, qui, telle une onde sur l'eau, continue, post stage, à faire son petit bonhomme de chemin.

 

Retour d'un stagiaire Ben:

Définition anthropologique du mot "tribu:
Groupe social, généralement composé de familles, partageant les mêmes intérêts, les mêmes opinions et qui présente une certaine homogénéité.

C'est de ça dont-il s'agit, une "tribu". Ma tribu, l'Homme dans la plus belle représentation que je me fais de lui.

Des gens de tout horizon avec plus ou moins d'expériences fabuleuses à raconter et surtout un bel esprit d'équipe et de partage.
Des personnes de terrain et au grand cœur, pour qui la bienveillance prône sur la rentabilité.
 

 

Petit survol en résumé :
- Connaître son nombre de double-pas sur 100m et se faire un petit mémo-tableau.
- Pour se situer sur une carte, on croise deux lignes.
- Anticiper son trajet sur la carte.
- Rester vigilent, surtout lorsque l'on pratique bien et que l'on est à l'aise avec l'orientation.
- L'orientation et la navigation reste une pratique d'approximations. Il faut multiplier et croiser les informations.
- La boussole s'aligne au bord de la carte ou au traits noirs :)
- La flemme tue. Attitude !
- Situation de survie : quand un de nos besoins (règle de 3) ou de nos moyens (C.C.V.M.D.) est compromis.
- Check Abris, Check Feu 10 minutes !
- Préparer à l'avance son matos prêt à l'emploi (cordes, tendeurs, allume feu costaud...)
- Ne pas être trop "scolaire" en mode dégradé.
- Penser à prendre des notes à chaque sortie pour s'améliorer.
- Sous stress, nous passons au niveau le plus bas d'entrainement.
- S.T.O.P. : Stop, Think, Observe, Plan => S'arrêter, Réfléchir, Observer et Faire un plan.
- Le fond de sac permet de diminuer le stress en cas de pépin. On va "juste" bivouaquer.
- Penser à toujours boire, la flemme tue.
- Toujours tester le vent pour savoir d'où il vient.
- Parfois il faut savoir laisser passer le vent :)
- Toujours tester son matos avant une sortie.
- Bien choisir son bois (par exemple Sapin pour démarrer, faire des flammes, chauffer et sécher. Hêtre pour les bonnes braises)
- Prévoir l'allume-feu et le petit bois sec en conséquence pour démarrer le foyer. Faut envoyer du lourd !!!
- Le mec qui veille garde le feu et prépare l'eau chaude pour les autres.
- L'écorce de bouleau, le bois gras et le coton vaseliné, sont des allumes feu efficaces qui peuvent faire une flamme grâce une étincelle.
- La partie filandreuse et douce du champignon Amadouvier séché et le coton carbonisé peuvent prendre la braise grâce à une étincelle. Braise qu'il faut ensuite nourrir avec de la paille ou de l'écorce de genévrier par exemple pour avoir une flamme.
- Un nid c'est quoi ? C'est doux à l'intérieur, et plus rigide à l'extérieur.
- L.N.T. : Leave No Trace.
- Fuseau 31, information GPS indiqué dans la légende de la carte IGN Rando.
- La flemme tue, attention à son attitude.

Benjamin, stagiaire du CEETS.

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